L'amitié n'est pas toujours une chose facile. C'est encore plus vrai lorsqu'on vieillis!
J'ai eu pas mal d'amis dans ma vie. Mais les meilleurs amis, ceux qui nous marquent, pas tant que ça!
Il faut dire que j'ai déménagé souvent, que j'ai fait 4 écoles primaires et 2 secondaires. À cet âge, déménager dans un autre quartier peut facilement arrêter une amitié!
La première qui m'a marquée date de ma 6e année. On est devenues amies parce que c'est la première personne à qui j'ai parlé (c'était une nouvelle école), parce qu'elle était assise en face de moi. Et, niaiseux de même à cet âge, nos dates de fêtes étaient à 3 jours d'intervalles... Wow!
On est rapidement devenu inséparables et on est devenu un trio. À nous trois on a traversé les aléas des changements de l'adolescence, la découverte de la musique, du rock, de nos personnalités, des gars, de la drogue, de l'alcool, de la cigarette, de la dépression hormonale, nos premiers partys... Toutes les conneries qu'on peut faire à l'adolescence, on l'a fait ensemble. Jusqu'en secondaire 5. Après je suis allée au Cégep, une est allée travailler et l'autre est partie un an sur un programme d'échange international. On est toujours restées amies, encore aujourd'hui, mais jamais comme avant. On a pris des chemins complètement différents. Mais quand on se voit, ce qui arrive assez rarement, on jase comme si on s'était vu la veille. Ce n'est pas des personnes sur qui je peux compter, que je peux appeler si j'ai besoin de parler, mais on a toujours ben du fun.
Au Cégep, je me suis retrouvée un peu seule un moment pour me ramasser avec des gens que je connaissais déjà du primaire et du secondaire mais que j'avais jamais vraiment fréquenté. Ça a réellement cliqué avec une fille de cette gang. Et on est devenue très proche. On est sorti dans les bars comme ça se peut pas, on "cruisait" à deux pour niaiser les gars. On parlait de tout et de rien tout le temps. On a fait des niaiseries pas possible, des fois on aurait dit qu'on avait 6 ans! On a tellement ri! Et puis un jour je suis déménagée à Québec, un peu plus tard elle à Granby. On se voyait mais peu à peu elle a un peu disjonctée, assez pour que je m'inquiète. Et un beau jour j'ai reçu un morceau de papier par la poste mentionnant: "Je t'écris pour te dire que je met fin à cette belle amitié qui fut la nôtre". Fini. J'étais très, très inquiète, me demandant si elle s'était fait prendre dans une secte ou un truc du genre. On est quelques uns à avoir eu le fameux papier et j'ai su plus tard qu'elle avait aussi coupé les ponts avec sa famille. Bref, aujourd’hui je sais qu'elle est vivante, mais toujours étrange. À mon avis elle a une maladie mentale X.Ça a fait mal, cette rupture. Et je me suis retrouvée seule côté amitié, ayant quelques amis par-ci par-la. J'étais déjà avec mon chum en appartement à l'époque, il y a déjà plus de 10 ans!
Depuis j'ai déménagé, j'ai eu des enfants, j'ai déménagé encore. J'ai eu des amis mais rien d'aussi solide. Pas des gens avec qui je sens que je pourrais discuter d'un problème personnel. Personne avec qui j'ai autant de fun que celles décrites plus haut. Personne, jusqu’à récemment. J'ai donc croisé une personne avec qui je peux lâcher mon fou totalement. Presque par hasard en fait, et à travers les médias sociaux en plus! Ça fait un p'tit bout qu'on se connait et qu'on se parlent, mais au cours des derniers mois on s'est rapproché. On a déjà quelques niaiseries à notre actif, dont une virée à Thetford Mines et un concert de Jonas. Et ça promet pour la suite!
Tout ceci pour dire que ça m'a manqué ce genre de relation dans la dernière dizaine d'années et que je suis plus que reconnaissante d'avoir fait sa connaissance.
D'ailleurs, vous pouvez la lire ici!
Elle vit actuellement une situation difficile et je tente de la supporter et l'aider du mieux que je peux. J'aimerais tellement en faire plus et pouvoir lui offrir tout ce dont elle a besoin et que tout se règle d'un coup de baguette magique!
Mais en attendant la marraine la fée, je serai là pour la supporter au moins moralement!
J'ai eu pas mal d'amis dans ma vie. Mais les meilleurs amis, ceux qui nous marquent, pas tant que ça!
Il faut dire que j'ai déménagé souvent, que j'ai fait 4 écoles primaires et 2 secondaires. À cet âge, déménager dans un autre quartier peut facilement arrêter une amitié!
La première qui m'a marquée date de ma 6e année. On est devenues amies parce que c'est la première personne à qui j'ai parlé (c'était une nouvelle école), parce qu'elle était assise en face de moi. Et, niaiseux de même à cet âge, nos dates de fêtes étaient à 3 jours d'intervalles... Wow!
On est rapidement devenu inséparables et on est devenu un trio. À nous trois on a traversé les aléas des changements de l'adolescence, la découverte de la musique, du rock, de nos personnalités, des gars, de la drogue, de l'alcool, de la cigarette, de la dépression hormonale, nos premiers partys... Toutes les conneries qu'on peut faire à l'adolescence, on l'a fait ensemble. Jusqu'en secondaire 5. Après je suis allée au Cégep, une est allée travailler et l'autre est partie un an sur un programme d'échange international. On est toujours restées amies, encore aujourd'hui, mais jamais comme avant. On a pris des chemins complètement différents. Mais quand on se voit, ce qui arrive assez rarement, on jase comme si on s'était vu la veille. Ce n'est pas des personnes sur qui je peux compter, que je peux appeler si j'ai besoin de parler, mais on a toujours ben du fun.
Au Cégep, je me suis retrouvée un peu seule un moment pour me ramasser avec des gens que je connaissais déjà du primaire et du secondaire mais que j'avais jamais vraiment fréquenté. Ça a réellement cliqué avec une fille de cette gang. Et on est devenue très proche. On est sorti dans les bars comme ça se peut pas, on "cruisait" à deux pour niaiser les gars. On parlait de tout et de rien tout le temps. On a fait des niaiseries pas possible, des fois on aurait dit qu'on avait 6 ans! On a tellement ri! Et puis un jour je suis déménagée à Québec, un peu plus tard elle à Granby. On se voyait mais peu à peu elle a un peu disjonctée, assez pour que je m'inquiète. Et un beau jour j'ai reçu un morceau de papier par la poste mentionnant: "Je t'écris pour te dire que je met fin à cette belle amitié qui fut la nôtre". Fini. J'étais très, très inquiète, me demandant si elle s'était fait prendre dans une secte ou un truc du genre. On est quelques uns à avoir eu le fameux papier et j'ai su plus tard qu'elle avait aussi coupé les ponts avec sa famille. Bref, aujourd’hui je sais qu'elle est vivante, mais toujours étrange. À mon avis elle a une maladie mentale X.Ça a fait mal, cette rupture. Et je me suis retrouvée seule côté amitié, ayant quelques amis par-ci par-la. J'étais déjà avec mon chum en appartement à l'époque, il y a déjà plus de 10 ans!
Depuis j'ai déménagé, j'ai eu des enfants, j'ai déménagé encore. J'ai eu des amis mais rien d'aussi solide. Pas des gens avec qui je sens que je pourrais discuter d'un problème personnel. Personne avec qui j'ai autant de fun que celles décrites plus haut. Personne, jusqu’à récemment. J'ai donc croisé une personne avec qui je peux lâcher mon fou totalement. Presque par hasard en fait, et à travers les médias sociaux en plus! Ça fait un p'tit bout qu'on se connait et qu'on se parlent, mais au cours des derniers mois on s'est rapproché. On a déjà quelques niaiseries à notre actif, dont une virée à Thetford Mines et un concert de Jonas. Et ça promet pour la suite!
Tout ceci pour dire que ça m'a manqué ce genre de relation dans la dernière dizaine d'années et que je suis plus que reconnaissante d'avoir fait sa connaissance.
D'ailleurs, vous pouvez la lire ici!
Elle vit actuellement une situation difficile et je tente de la supporter et l'aider du mieux que je peux. J'aimerais tellement en faire plus et pouvoir lui offrir tout ce dont elle a besoin et que tout se règle d'un coup de baguette magique!
Mais en attendant la marraine la fée, je serai là pour la supporter au moins moralement!
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